mercredi 29 septembre 2010

Côte Est de Sydney

Je dors pour 3 jours chez des amis de mon ex- boss. Et ça, c’est fabuleux : je fais quelques économies… en tous cas moins de grosses dépenses, ils sont adorables, vraiment très sympathiques et je me sens bien moins seule. Ils habitent à Maroubra, 30 minutes en bus de Sydney centre, à moins d’un kilomètre de l’océan. Leur maison est bien agréable et il y a une piscine dans le jardin (pour le moment fermée puisque nous ne sommes qu’au début de printemps !) Grâce à eux j’ai une image un peu plus précise des Australiens, du moins de la vie australienne. Je ne vous raconterais pas grand-chose à ce propos puisque mon idée n’est pas faite du tout et qu’il me faudra du temps pour m’en faire une.

Et puis aussi Caroline est une super cuisinière et ça a tendance à faire mon bonheur !!

Sinon, en deux jours j’ai marché quelques heures, ça m’a permis de voir du paysage !

A la base je comptais faire une randonnée côtière depuis la plage de Bondi jusqu’à la plage de Coogee. Finalement changement de programme : premier jour La Pérouse jusqu’à South Coogee, puis Bondi jusqu’à South Coogee. (Plutôt obscurs ces noms pour vous, n'est ce pas?)

On peut dire que parcourir 18 kms de côtes à cet endroit permet de changer d’environnement (ce qui n’est pas le cas partout d’après ce que j’ai entendu dire)

Première partie : Alors me voici arrivée à La Pérouse en bus, à l’entrée de Botany Bay. Botany Bay est l’endroit où la Première Flotte de colons anglais a posé le pied.

Directement le chemin côtier s’enfonce un peu dans les terres, je suis sur Harry Head Walk.

Au milieu d’un bush relativement entretenu, je croise 2-3 personnes en tenue de combat rando, moi j’ai prévu mes sandales mon pantalon de lin et ma petite écharpe, au cas où il y aurait du vent.

J’avance, par ci par là des trouées sur la baie, des tas de gros paquebot, l’aéroport et des cheminées, dont une en feu…

Sur la carte on m’annonce que le chemin qui va suivre est parfois coupé, je pose la question à la première personne que je croise. La demoiselle me dit qu’il est ouvert mais qu’il est difficile et me demande si je suis préparée… euh oui ?

Pour me montrer le chemin, un oiseau, inconnu à mon bataillon (très pauvre il faut le dire) me précède pendant quelques centaines de mètres,

puis s’envole depuis un espace « point de vue ».

C’est après ce moment là que c’est « hard ». En fait hard ne veut pas vraiment dire difficile : je n’ai rien eu à escalader, je ne me suis pas retrouvée face à des gouffres, je n’ai pas eu à nager pour atteindre l’autre rive. « Hard » veut dire qu’il y a quelques endroits glissants, mais le sol y est splendide, les pierres sont érodées comme si on voyait les couches du temps

et surtout que le sentier même s’il est présent n’a pas été élagué. Je me retrouve donc à jouer de la machette sans machette (je dirais donc à jouer de la manchette), tout en entendant les Indians Mynars se marrer au dessus de moi… Ca a été mon moment préféré ! Et là par contre je n’ai rencontré personne !

Après avoir joué à Indiana Jones pendant quelques minutes je me retrouve subitement (c’est le cas de le dire) en terre civilisée : devant un drapeau de golf, je peux presque dire qu’à ça près je m’en recevais une belle dans la tronche !

Il s’avère que pendant les 8 kms de côtes sauvages plutôt escarpées qui suivent, à 5 mètres côté terre c’est blindé de types en tenue avec clubs et caddies, dans leur petite voiture à aller d’espaces gazonnées en espaces très gazonnées !!! Et moi au milieu de tout ça, je croise un type (charmant au passage) qui me demande si je me suis perdue tout en cherchant sa balle dans les fourrés. Non je ne me suis pas perdue… pourquoi je n’ai pas le droit d’être là ? En fait si mais il faut faire attention aux balles… Tu m’étonnes John ! Vu jusqu’où ils doivent envoyer leur balle, la force alliée à la vitesse doit bien te sonner !!! Alors je fais attention !

La suite est sympa à faire mais bien moins intéressante niveau suspens !

Par ci par là de belles criques avec des plages plutôt attrayantes,

des plages plus grandes (Maroubra Beach, Coogee Beach ou Bondi Beach),

des coins promenades agréables,

des surfeurs attendant désespérément une vague pendant une demi heure (au bout d’une demi-heure je suis partie, pas eux),

des tops models, des piscines dans la mer, des maisons énormissimes et trop la classe (des propriétaires milliardaires vu le prix de l’immobilier), une demande en mariage aérienne (je n’en ai eu qu’un bout parce qu’il y avait du vent)

et, vous ne devinerez jamais…

des Australiens qui courent !!!

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