JE VOUS SOUHAITE UN MILLION DE PETITS BONHEURS QUI FONT QUE LE QUOTIDIEN EST UNE BELLE AVENTURE...
Best wishes for this new fabulous year,
I wish you one million of little happyness who make every day a beautiful adventure...
Alors que presque tous les Australiens se rappellent des efforts d’Hawke, tristement peu connaissent le Queenslandais Léo Williams qui a battu le record d’Hawke 6 ans plus tard et apparait lui aussi dans le livre des records. En 1961 le jeune Léo, étudiant en droit à l’Université du Queensland, représentait sa faculté durant la compétition étudiante annuelle de descente de bières. Face à une rude concurrence, notamment celle des ingénieurs très sûrs d’eux, Léo pris calmement son élan, posa son premier verre à ses lèvres et but sa bière avec bonheur. Et puisque ce premier verre ne faisait pas la différence, il demanda un autre verre qu’il descendit aussi simplement et en quelques magiques 7,9 secondes il vida un peu plus de deux pintes et demie, ce qui le propulsa pour toujours et à jamais comme une légende de la noble histoire de la bière en Australie.
Je vous dis tout ça parce qu'à l'occasion de mon anniversaire j'aurai bien aimé trinquer avec vous, et puisque je n'aime pas le champagne...
Australia’s most famous drinking record was set by legendary Australian Prime Minister Bob Hawke in 1955 when he downed two and a half pints of beer in 11 seconds at University College, Oxford. When an offense had been committed in his college - in Hawke’s case, turning up to dinner without a gown – the punishment was to have to drink two and a half pints of ale in under 25 seconds. Failure to do so incurred a fine and the offender had to drink a further two and a half pints. Hawke relates that he was too broke to afford a fine so pinned his hopes on a quick quaff instead. In the event, the 11 seconds he took to swallow the beer was a record, and one that made into The Guiness Book of Records. It was an achievement that would endear him to a great many of his voters in later years.
While almost all Australians are familiar with Hawkes efforts, sadly most are unaware that Queensland’s own Leo Williams crushed Hawke’s record six years later to claim his own Guiness Book of Records listing. In 1961 young Leo, a law student at the Commonwealth’s finest legal school, the University of Queensland, was representing his faculty in the annual student beer-sculling competition. Faced with vicious competition from other faculties, notably from the over-confident engineers, Leo calmly faced his opponents, put his glass to his lips, and downed his beer with relish. However, his first effort wasn’t up to scratch, so calling for more beer, Leo raised a second glass to his lips and in a magical 7,9 seconds sculled 2,6 pints, forever establishing himself as one of the legend in Australia’s noble amber-liquid past.
I told you that because for my birthday I would have love cheers with you and as I don't like Cahmpagne...
LES AMES TRES SENSIBLES PEUVENT S’ABSTENIR DE LIRE CE POST !
Vous pouvez juste regarder les images…
Comme vous le savez, je travaille actuellement dans un zoo. Je nourris les animaux de jour le matin et, le soir, je donne à manger aux autres, qui sont pour la plupart carnivores (kookaburras, aigles, chouettes, hiboux et quolls).
Pour nourrir ces bestioles là, nous avons un seau rempli de poussins morts, certains pas encore vraiment sortis de leur œuf. Ca pue et c’est plutôt gluant, collant… A Ravenshoe, mon boulot de bienvenue avait été de sortir toutes ces petites bêtes de leur coquille… 20 minutes de douche plus tard l’odeur est toujours un peu là ! Mais il faut le faire, on ne va pas donner des fruits à bouffer aux aigles, ce serait contre nature… Alors on y va !
A côté de mes petits carnivores nocturnes, il y a les gros carnivores : les crocodiles, tendres reptiles d’une furtivité quelque peu excessive ! Ils ne font rien de la semaine, donc quand on arrive avec la nourriture ils se réveillent et en voilà 18 petits mâles (2-3 mètres de long) dans un des espaces, 15 petites femelles dans un autre (les plus vicieuses…) et 3 gros Estuarine crocodiles (2 femelles, un mâle le plus petit devant mesurer 5 mètres !) dans la dernière zone.
Nous nourrissons les crocs une fois par semaine, en fait ils peuvent tenir bien plus longtemps que ça sans avaler un bout… c’est sans aucun doute pour ça qu’ils ont survécu pendant plusieurs milliers d’années ! J’ai le privilège de les nourrir depuis deux semaines… privilège qui se gagne… et pas à la sueur du front mais plutôt au cœur bien accroché !
Ces dernières semaines j’ai été capable de faire 2 petites choses dont je ne me serais jamais cru capable, 2 petites choses un peu plus grosses que des poussins morts ou que de laver les poubelles…
Il y a 2 semaines Dona m’a simplement dit « Gil a un boulot pour toi, je ne sais pas si tu es capable de faire ça ». Je suis capable de plein de choses mais je sais que j’ai quand même du mal à soulever 25kg de graines. Le boulot ce n’était pas ça… Je me suis retrouvée face à un sanglier sans tête, à peu près aussi gros que moi. Gil a coupé les 4 jambons, enlevé les tripes avec mon aide et après ça, il était tout à moi. But du jeu : couper en parts plus ou moins égales, valeur un petit rôti, tous les morceaux, en perdant le moins de viande possible. Bienvenue dans le monde de la boucherie !
Au bout de ¾ d’heure je me suis coupé le pouce avec un couteau très bien aiguisé par mes soins. C’est pas trop grave, j’ai fini le travail de toutes manières ! Le plus embêtant à ce moment là c’est de me dire que maintenant les crocs vont connaitre le goût fabuleux de mon sang… Gil est arrivé, m’a prise pour une stupide petite Française incapable de faire attention, a regardé mon travail, a fermé sa gueule pendant quelques secondes, l’a ré-ouverte pour me dire que j’avais fait un sacrément bon job et rapide en plus et enfin a jeté un œil sur mon pouce (merci !)
Comment j’ai fait ? J’en sais fichtrement rien, je crois avoir simplement mis mon cerveau en mode « vois ça sous un autre angle » donc j’ai pensé à jouer à Dexter… et je me suis dit que ça me faisait passer pour une véritable psychopathe… alors j’ai imaginé les morceaux déjà découpés : une côte de porc par ci, un beau morceau pour un rôti, des ribs… Ca peut aussi me faire passer pour un psychopathe remarquez !!!
Et aujourd’hui il y en a eu un autre, d’un autre genre aussi : marcassin avec tête cette fois ci, à couper en 3 morceaux… Dégoutant, plus que le gros sanglier, parce que j’ai eu un problème avec la colonne vertébrale et que j’ai dû m’occuper de ça à la hâche…
J’aimerais assez ne jamais devoir refaire ça…
Et bien ça c’est un quoll ! Un quoi ? Non, un quoll !
Il y a 4 différentes espèces de quoll en Australie, le northern, le spotted-tailed (queue à pois !), l’eastern et le western… y’a pas de southern… même si on trouve des quolls à peu près partout dans le pays.
Le Capitaine Cook a découvert les quolls le long de la côte Est en 1770 et il a gardé le nom arborigène de quoll pour les appeler. Les premiers colons les voyaient souvent et avaient l’habitude de les appeler native cat.
Certaines personnes en Australie prennent des quolls en tant qu’animal de compagnie, même si ce n’est légal que dans certains Etats. Quand le quoll est bébé il peut être facilement domestiqué, et beaucoup de propriétaire disent qu’il est meilleur d’avoir un quoll qu’un chat, qui est, lui, responsable de la destruction de pas mal d’espèce australienne. En plus le quoll adore les souris, les rats et les lapins…
Mais aussi mignon que puisse être un bébé quoll, les quolls sauvages sont plutôt fiers et n’aiment pas être approchés… en plus ils ont une sacrée mâchoire qui peut bien faire mal en cas de morsure. En même temps avant qu’il vous morde il faudrait en trouver un, ce qui peut être plutôt difficile puisqu’ils évitent notre compagnie ! Et puis aussi parce qu’il y en a de moins en moins.Il faut dire que le quoll est une espèce en danger. Pourquoi ? Comme d’habitude : de moins en moins d’espace où vivre à cause de la destruction de leur habitat pour créer des zones résidentielles. Et s’ils survivent à ça, il y a les chiens et les chats pour les tuer…
Les quolls sont des marsupiaux carnivores. Museau pointu, longue queue et une fourrure qui va du brun au noir avec des points blancs ! Ce sont des animaux mignons comme tout, avec des grands yeux brillants, un nez rose et des tas de dents acérées !
La plus grande espèce est le spotted-tailed quoll, il mange des oiseaux, des reptiles et des mammifères (bandicoots, possums, echnidées et lapins). Les plus petites espèces mangent surtout des insectes, oiseaux, lézards, serpents, petits mammifères, des fruits et des grenouilles. C’est d’ailleurs une autre manière qu’ils ont de mourir depuis quelques temps : ils mangent des crapauds tueurs… ici appelé Cane toads. Mais heureusement, depuis 2010, l’Université de Sydney a pour projet de leur enseigner à éviter cette espèce là ! Ils sont forts les chercheurs ! Surtout quand on se demande combien de temps ça peut prendre pour leur enseigner ça, sachant que le spotted-tailed quoll a une durée de vie de 4 à 5 ans et que pour les autres ca se limite à 2 ans…Je vous raconte tout ça parce qu’ici aujourd’hui, notre spotted-tailed quoll, que je vais appeler à partir d’aujourd’hui Montecristo, s’est échappé de sa cage… peut être à cause de moi mais c’est pas certain… On lui a couru après pendant un bon petit moment, pour finalement, à force de patience et de sueurs arriver à l’attraper. Ce fut une autre histoire pour le mettre dans une boite pour le ramener. Heureusement les collègues, Sophie et Lauren, étaient là, au grand dam de Sophie qui, après un grand acte de courage, s’est fait mordre et griffer. Après toute cette aventure, il est retourné dans sa cage sans même nous regarder…
Donc voilà je continue mon périple… Même si la suite ne change pas tant que ça du mois dernier !
Commençons par le transport pour arriver ici : un minibus avec guide parce qu’il n’y a que ça pour accéder ici, au bord de la forêt de Daintree, à 100 kms au Nord de Cairns sur la côte (ou presque). Donc nous passons devant des plages splendides. Mer azur, plage de sable blanc, une invitation à paresser… mais surtout pas à se baigner : Jellyfish est là pour vous tuer !
Ensuite nous nous arrêtons aux Gorges Mossman, joli site mais soit je n’ai pas compris l’historique, soit il n’y en a pas ! Ca reste très joli !
Revenons à nos moutons… est ce que les Australiens ont une expression du genre ? Revenons à nos wallabies…
J’étais dans un centre animalier pour la réhabilitation des animaux sauvages, à présent je travaille pour 3 semaines dans un zoo, donc je vais continuer à vous montrer des animaux ! Peut-être même certains que vous ne connaissez pas (sauf bien sûr si vous avez déjà fait le tour du monde, ou si vous êtes passionnés par les animaux ou si vous essayer désespérément de participer à Questions pour un Champion en apprenant plein de trucs inutiles !)
En attendant de vous parlez vraiment d’animaux, je vous présente à peu près l’endroit où je suis !
Daintree Wild est un parc animalier de 350 hectares où vous pouvez rencontrer quelques centaines d’animaux et oiseaux. Ils font aussi Bed and Breakfast. Toute la comm’ du B&B est basée sur le fait qu’en sortant du lit tu es au milieu des kangourous et wallabies… Je bosse 5 heures par jour juste pour ça !!!
En fait ici pas que pour ça ! Je commence mes journées à 7h30 du matin en nourrissant les animaux, macropodes, Kookaburras, Perroquets, Bettongs et Opossums. A 9h30 pause petit déjeuner. A 10h00 autres différents travaux (encore une fois du désherbage ou du ménage) jusqu’à 13h00. A ce moment là c’est lunch-time, puis après-midi libre. Une fois tous les 3 jours (parce qu’on est 3 volontaires ici) je vais nourrir les animaux de nuit, aigles, chouettes, quolls…
Et comme je vous ai dit que je vous parlerais plus tard des animaux (ou si je ne vous l’ais pas dit je vous le dit maintenant !) je peux au moins vous parler de comment je ne fais rien l’après midi (en même temps on est ici aussi au milieu de rien où j’ai la sécurité d’aller (crocodiles ou des arbres qui vous brûlent si vous les effleurez… et vu comme je les accumule en ce moment j’évite !)), vous parlez… non, plutôt vous montrer, à vous qui braver le froid tous les jours en ce moment !
PS : ça n’est pas tout tout rose… enfin bleu, ici : il fait tellement chaud (35° en moyenne) et humide que je fais ce qu’ils appellent Heat rash : chaleur + humidité + transpiration = une réaction de ma peau qui se transforme en un truc à la rugosité reptilienne (gros lézard plus que serpent) et tout rouge. Et puisqu’on est sous les tropiques, je réagis à pleins d’autres trucs : certaines ampoules sur mes pieds se sont infectés terriblement (assez pour aller chez le docteur) et j’ai une infection au niveau des yeux… Je pense que je n’ai jamais été aussi glamour sur ce blog, n’est-ce pas ?